Les bienfaits de l’activité physique durant la grossesse ne sont plus à prouver. Pourtant, plus de 60% des femmes enceintes sont inactives. Alors pour se motiver, quelques explications s’imposent.
Parmi les bénéfices à court terme, la pratique d’une activité physique régulière permet de diminuer la sensation de fatigue et le mal de dos ressentis fréquemment par la femme enceinte. Ces symptômes sont généralement causés par l’effort à fournir pour supporter le poids du fœtus. L’activité physique agit sur le système cardio-respiratoire en abaissant la fréquence cardiaque et en réduisant l’essoufflement et contribue également au bon maintien postural.
Pour les bénéfices à moyen terme, l’activité physique quotidienne diminue la prise de poids de la femme durant sa grossesse et réduit ses risques de surpoids ou d’obésité. Elle facilite également la disparition du petit ventre qui peut persister après l’accouchement. Concernant le nouveau-né, l’activité physique de sa mère le protège du risque de petit poids à la naissance et divise par deux la durée de l’accouchement. Une bonne nouvelle pour toutes celles qui ne veulent pas passer trois heures en salle de travail.
Enfin, l’activité physique limite l’apparition de complications pendant la grossesse. Le risque de diabète gestationnel diminue de moitié grâce notamment à un meilleur contrôle des variations de la concentration de sucre dans le sang. Le risque de pré-éclampsie, qui associe entre autres, hypertension artérielle et oedèmes, est diminué de 30%. Enfin, la survenue d’une dépression, qu’elle apparaisse pendant ou après la grossesse, baisse d’environ 50% chez les femmes actives comparées aux femmes sédentaires.