L'activité physique diminue le risque de cancer. De nombreuses études le prouvent, elles ont même permis de mesurer cette baisse et de savoir quels types de cancers étaient concernés.
On estime que la diminution du risque de cancer du côlon, le gros intestin, est de 17 % pour les personnes les plus actives par rapport aux personnes les moins actives. Et plus l'activité physique est importante, plus la réduction du risque est élevée. Pour le cancer du sein, cette baisse est d'environ 20 % pour les femmes les plus actives qui voient également leur risque de cancer de l'endomètre, la paroi de l'utérus, baisser de 27 %. Un effet positif de l'activité physique semble également observé sur d'autres localisations de cancers telles que le poumon, le pancréas, l'ovaire et la prostate.
De plus, l'effet positif de l'activité physique ne se limite pas à la diminution du risque de cancer. Les personnes qui sont atteintes par la maladie cancéreuse en bénéficient également. Il est démontré que leur qualité de vie est meilleure et que la mortalité et les risques de récidives sont diminués grâce à une activité physique adaptée d'intensité modérée.
Si le bénéfice est indiscutable, le mécanisme d'action n'est pas connu avec précision. Plusieurs hypothèses sont avancées : l'effet sur le poids et les graisses, le rôle de diverses hormones et facteurs de croissance qui joueraient un rôle dans la prolifération cellulaire.