L’activité physique se met au service de notre cerveau pour agir contre la maladie d’Alzheimer. Des bénéfices visibles chez les malades mais également chez les sujets sains pour éviter de développer la maladie.
A défaut de pouvoir traiter la maladie d’Alzheimer, on peut tenter de retarder son apparition ou de diminuer ses symptômes grâce à l’activité physique. Au travers de divers mécanismes physiologiques, l’activité physique réduit la vitesse de vieillissement de notre cerveau. L’activité physique lutte contre l’oxydation du cerveau, réduit les phénomènes inflammatoires, participe à une meilleure circulation du sang et augmente la sécrétion d’hormones protectrices.
Chez les personnes non malades, la pratique d’une activité physique régulière diminue le risque de développer une maladie d’Alzheimer de 35% et de 50% celui de présenter des troubles de mémoire. Les capacités attentionnelles sont améliorées tout comme la capacité à analyser des informations. On voit également les effets de l’activité physique sur la taille du cerveau qui serait plus grande chez les personnes qui se dépensent régulièrement.
Chez les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, pratiquer une activité physique au moins trois fois par semaine, améliore les performances cognitives, stabilise la progression de la maladie et diminue la fréquence des symptômes. Ces bénéfices sont mêmes significatifs à un âge avancé de la maladie. L’activité physique aurait un rôle majeur pour diminuer les formes toxiques de la « protéine Tau » associée à la maladie d’Alzheimer, que l’on retrouve en excès dans le liquide qui baigne le cerveau.