De nos jours, manger sain devient un véritable casse-tête. Pas trop salé, pas trop sucré, pauvre en graisse et riche en fibre. Mais parfois, on se prend les pieds dans des pièges tout bêtes. Les éviter est un début pour manger mieux.
Notre culture et mode de vie ont instauré de façon automatique certaines conduites qu’il faudrait plutôt limiter. L’exemple le plus flagrant est le pain, qui a pris une place prépondérante sur la table des français. On en mange au petit déjeuner, avant le repas en attendant son plat au restaurant, et pendant le repas en guise de couverts ou juste par réflexe. Pourtant, le pain est riche en glucides, donc en sucres, et sa consommation en excès est néfaste pour la santé. Il faut donc vraiment bannir le pain de grignotage et le pain qui vient en supplément du repas. Les pâtes sont elles-aussi une source de glucides mais qui peuvent vite devenir caloriques à cause des sauces et fromages que l’on rajoute par dessus. Une simple sauce tomate peut suffire pour rehausser le goût de pâtes, mais fromage rapé, crème et lardons peuvent rapidement augmenter la quantité de calories.
En nutrition, il existe des règles qu’il ne faut pas transgresser sous peine de manger un repas totalement déséquilibré dans les apports caloriques et énergétiques. A moins que vous soyez un sportif de haut niveau ou un bodybuilder, il est souvent déconseillé d’associer diverses sources de protéines entre elles. De même que des aliments contenant des amidons forts (pain, pâtes, riz, céréales) ne devraient pas être dans l’idéal associés avec des protéines fortes (viande, poisson, volaille, 2 œufs, grande quantité de fromage). Ceci peut paraître paradoxal car manger du poisson avec du riz ou un steak haché avec des pâtes paraît tout à fait naturel. Le mieux serait donc d’associer une protéine forte avec un amidon faible (pomme de terre, patates douces, courges) ou une protéine faible (champignon, soja, lentilles, haricots, 1 œuf ou un morceau de fromage) avec un amidon fort.
Plats préparés, produits industriels, si vous ne faites pas attention aux étiquettes, vous pourriez passer à côté de sucre ou de graisses cachées. Aspartame, sorbitol, sucre de canne, huile de palme ou de colza, ces additifs ou exhausteurs de goût peuvent se retrouver en quantité importante dans les plats du quotidien. L’idéal serait de cuisiner tout soit même avec des produits frais, mais la réalité du quotidien est tout autre. Même si le surimi est faible en lipides, certaines marques ont des taux de sucres ajoutés élevés. Les barres de céréales pour les petits creux sont à abandonner au profit des fruits secs comme les amandes, noisettes ou abricots secs. Enfin, on ne le répètera jamais assez, évitez les boissons et sodas sucrés (même light) tous les jours et pendant les repas.
DA