Dans la vie de tous les jours, marcher se fait naturellement sans que nous ayons besoin d’y penser. Mais certaines mauvaises habitudes font que notre façon de marcher n’est pas adéquate.

Repenser son pas

Mettre un pied devant l’autre ne semble pas compliqué pourtant la majorité des gens se trompe dans la perception qu’ils ont de leurs foulées. Il est vrai que l’on pense plus souvent à prendre appui sur le pied avant pour tirer le pied arrière. On se place alors dans un schéma de traction qui occasionne plus de contraintes au corps et qui peut, à terme, rendre douloureuses les articulations. Ainsi, l’idéal serait de propulser son pied arrière vers l’avant en respectant, dans l’ordre, le décollement du talon, puis de la plante pour finir avec les orteils. Le tout est d’accompagner le mouvement et de ne pas le casser trop vite, surtout lorsque le pied touche le sol.

Conserver le ballant des bras

Lui aussi se fait naturellement lors de la marche, mais le mouvement de balancier que font les bras, ne doit pas être empêché. Il permet de garder un bon équilibre et d’appréhender l’espace en trois dimensions. Au niveau physiologique, balancer ses bras de façon alternée par rapport aux jambes nécessite une dépense d’énergie moindre au corps par rapport à une marche les bras immobiles. L’effort est donc maitrisé. L’amplitude du ballant joue également un rôle important, puisque plus elle est grande, plus la marche sera rapide.

Garder la tête haute

Pour éviter toute douleur à la colonne vertébrale, la solution est d’avoir une bonne posture pendant la marche. Tenez-vous droit, la tête haute avec le regard vers l’horizon et non vers les pieds. Marcher avachi, va solliciter le dos et les lombaires inutilement alors que le maintien doit provenir de la ceinture musculaire abdomino-pelvienne. Dans le même ordre d’idée, les épaules doivent rester projetées vers l’arrière plutôt que vers l’avant. Cela vous donnera une meilleure allure dans n’importe quelle situation.

DA